Réunion Evry Palestine
Tous les
dimanches
de 14 h
à
15 h, émission en français de Ziad
Medoukh sur une radio palestinienne. L’émission peut être suivie
en direct sur internet
à partir du site www.yjctv.ps
Depuis 2007, Israël inflige à Gaza un blocus injuste, une punition
collective au mépris du droit international, qui est aussi une
stratégie de long terme pour diviser le peuple palestinien.
L'Egypte, qui a longtemps toléré les
tunnels
- en pratique la principale source d'approvisionnement de Gaza en
vivres, en carburant et en matériaux de construction - les détruit
maintenant systématiquement. Le passage
de Rafah,
seul point de communication des Palestiniens de Gaza avec l'extérieur,
n'ouvre que de manière aléatoire, et avec des conditions très
restrictives. Récemment, les étudiants qui avaient obtenu des
inscriptions à l'étranger pour y poursuivre leurs études, bloqués à
Gaza, ont manifesté pour pouvoir sortir.
Gaza est plus que jamais étranglée,
dans le silence de la communauté internationale. Et c'est la
population civile qui en paie le prix. La vie économique et la
vie sociale tournent au ralenti avec les coupures d’électricité
(seulmement 4h d'électricité par jour !) qui accentuent la pénurie
d’eau potable, le non recyclage des eaux polluées, la difficulté à
communiquer avec l’extérieur… Les biens essentiels comme le
carburant pour le transport et les bouteilles de gaz souffrent d'une
grave pénurie.
Amir Hassan, jeune universitaire de Gaza, dresse ainsi un bilan catastrophique de la situation dans la
bande de Gaza.
Les autorités égyptiennes
mènent actuellement une campagne faisant des Palestiniens les boucs
émissaires des maux dont elle souffre : c'est une attitude indigne que nous dénonçons.
Cela ne doit pas nous faire oublier qu'Israël est la puissance occupante,
en charge selon les conventions de Genève d'assurer le bien-être de sa
population. Israël a détruit l'aéroport de Gaza, empêché la
construction de son port, empêché toute liaison directe entre Gaza et
la Cisjordanie (promise par les accords d'Oslo...), asphyxié ses
activités économiques dont la pêche et l'agriulture. L'Etat d'Israël porte la première
responsabilité de la situation actuelle de la population de
Gaza, il
doit de toute urgence lever le blocus, permettre aux personnes de
transiter par Israël vers la Cisjordanie et l'étranger, permettre
l'exportation comme l'importation de marchandises de Gaza. Et au
plus vite l'aéroport doit être reconstruit, les travaux du port
démarrés, la liaison avec la Cisjordanie assurée, des ressources en eau
mobilisées.
A noter que les prochaines Huit
Heures pour la Palestine qui auront lieu samedi 30 novembre seront consacrées
à Gaza.
L’émission Arte reportage du samedi 21 septembre était en partie
consacré au « Gaza Parkour Team», créateur d’une nouvelle forme
d’expression pour la jeunesse de Gaza, consistant à effectuer des
parcours et des sauts artistiques par-dessus des obstacles...
La population de Gaza, qui comprend 1,6 million de Palestiniens, est privée d'eau potable. La seule ressource en eau à laquelle elle ait accès - l'aquifère souterrain - est surexploitée et est maintenant très polluée par l'intrusion de l'eau de mer et des eaux usées. L'ONU avertit qu'à moins qu'une solution ne soit trouvée pour fournir la bande de Gaza en eau salubre et abordable, l'aquifère de Gaza deviendra inutilisable d'ici 2016, et sera endommagé de manière irréversible avant 2020.
EWASH,
coalition de 30 ONG internationales et palestiniennes et des
agences de l'ONU du secteur de l'eau et de l'assainissement, que nous
connaissons bien pour avoir tous entendu son représentant lors de nos
dernières Huit Heures pour la Palestine, lance une grande campagne "soif de justice". Cette campagne est
soutenue par une pétition en ligne
que nous vous invitons à signer et faire signer massivement,
pour que le droit des Palestiniens à l'eau soit appliqué, que les
Palestiniens aient accès à leur part légitime des ressources en eau
disponibles, et que soit levé le blocus de la Bande de Gaza.
L'objectif est d'atteindre 100.000 signatures au plus vite, qui
seront portées par des délégués d'EWASH aux gouvernements européens.
L'acharnement de l'armée israélienne à détruire les villages des communautés palestiniennes de la Vallée du Jourdain et des collines au Sud d'Hébron a fini par causer un incident diplomatique
Des diplomates européens ont été malmenés
le 20 septembre, à
Khirbet al Makhoul village bédouin de la vallée du Jourdain par
l’armée israélienne. Ce groupe de diplomates qui accompagnaient un
convoi de tentes et de vivres destiné à des Palestiniens dont (...). Lire la suite.
Ne pas réagir avec la fermeté nécessaire ne ferait qu’encourager la
répétition de ces actes indignes.....
Le gouvernement français a préféré - sous pression du gouvernement israélien - négocier un compromis pour le départ de la diplomate Madame Fesneau -Castaing.
Après avoir été tirée de force du camion dont elle tenait le volant et jetée à terre, Mme Fesneau-Castaing a houspillé un soldat israélien, une vidéo de l'armée la montre repoussant de la main gauche le visage de celui-ci. Geste peu diplomatique, certes, mais faisant suite au mauvais traitement qu'elle avait subi de l'armée au mépris de son statut diplomatique. Un geste dont beaucoup ont dû rêver sans pouvoir prendre un tel risque...
A lire également sur le site France TV Info.
Nous déplorons qu'il n'y ait eu aucune mise en cause officielle, ni de la destruction des villages de la vallée du Jourdain, ni de l'interception, par l'armée israélienne, d'un convoi humanitaire escorté par des diplomates de plusieurs pays.
Évry Palestine renouvelle tout son soutien à Mme Fesneau-Castaing, une diplomate que nous avons appris à connaître, posée, expérimentée et maîtrisant la langue arabe.
L’histoire aura retenu une image officielle. Celle d’une poignée de
mains, sur les pelouses de la Maison Blanche à Washington, entre Yasser
Arafat, président de l’Organisation de libération de la Palestine
(OLP), et Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, sous le regard du
président américain William Clinton. Le 13 septembre 2013, la
«Déclaration de principes sur des arrangements intérimaires
d’autonomie des territoires palestiniens », négociée à Oslo
(Norvège) puis parrainée par les Etats-Unis, ouvre la voie à une
négociation entre représentants palestiniens et israéliens censée
conduire à la paix entre les deux peuples et à la coexistence
pacifique entre leurs Etats indépendants. (...)
Vingt ans plus tard, l’occupation israélienne de la Palestine se pérennise, et se renforce d’une colonisation accélérée ; plusieurs centaines de kilomètres de murs annexent de facto à Israël une part substantielle de la Cisjordanie, de ses meilleures terres et de ses réserves d’eau ; un réseau de routes réservées aux colons crée entre les colonies et le territoire israélien continuum territorial ; des « blocs » de colonies séparent Jérusalem de son arrière-pays palestinien ; des dizaines de checkpoints militaires israéliens complètent l’arsenal de contrôle de la Cisjordanie et de sa population, d’enclavement des villes, villages et camps de réfugiés, et d’entrave à tout mouvement et à toute vie économique et sociale palestiniennes ; la bande de Gaza tente de survivre sous blocus terrestre, maritime et aérien, soumise aux bombardements réguliers.... Lire l'analyse d'Isabelle Avran.
C'est l'analyse que nous livre Julien Salingue dans un article très complet paru sur Mediapart. La thèse qu'il défend est que " la faillite du Processus d’Oslo n’est pas liée à un « incident de parcours » ou à une mauvaise application des accords signés entre les deux parties. Cette faillite était en réalité inscrite dans l’esprit et la lettre des Accords d’Oslo, qui n’ont pas constitué une rupture avec les logiques à l’œuvre dans les territoires palestiniens au cours des décennies précédentes et qui n’ont pas ouvert un quelconque « processus de paix »".
A retrouver également
sur le site de l'AFPS.
En même temps que la lecture de l’excellent travail historique de Julien Salingue sur les accords d’Oslo de septembre 1993, nous vous recommandons de regarder la vidéo d’interview de Jeff Halper réalisée par Médiapart sur le même sujet.
Co-fondateur du Comité israélien contre les démolitions de maisons palestiniennes dans les territoires occupés, Jeff Halper est l'une des figures de la lutte pour la paix. Vingt ans après, que reste-t-il du processus né des accords d'Oslo ? Il livre une analyse inquiétante d'une solution à deux États devenue impossible.
Nous vous en proposons une synthèse. On y retrouve l'analyse de Jeff
Halper, qui explique en particulier comment la politique colonialiste
et militariste israélienne repose sur les concepts d’« entreposage » et
de «transfert sélectif ». Lire la synthèse de l'interview de Jeff Halper.
A la Fête de l’Huma, l’AFPS avait organisé un débat sur la question des prisonniers avec Sahar Francis, Directrice d’Addameer, ONG palestinienne de défense des prisonniers et Fadwa Barghouti, épouse de Marwan Barghouti, incarcéré en Israël depuis 2002.
Au cours de cette rencontre, Fadwa Barghouti a annoncé le lancement d’une campagne internationale pour la libération de Marwan Barghouti et de tous les autres prisonniers politiques palestiniens, à l’instar de l’initiative pour la libération de Nelson Mandela et de ses compagnons de l’ANC. L’un d’entre eux, Ahmed Kathrada, détenu pendant 26 ans au bagne de Roben Island, s’est déjà engagé dans la campagne. Humiliés, maltraités, souvent privés des visites de leurs familles, certains d’entre eux détenus sans charges ni procès, les 5 000 prisonniers politiques sont le symbole de la lutte du peuple palestinien pour sa libération.
La campagne de parrainage des prisonniers initiée par l’AFPS permet d’exprimer notre solidarité à leur égard. Recevoir du courrier – une courte lettre ou une simple carte postale – donne de l’espoir à ces prisonniers et leur montre qu’ils sont accompagnés dans leur combat. Quand ils peuvent y répondre, c’est pour faire part de leur gratitude, comme en témoigne la lettre d'un groupe de détenus de la prison de Gilboa.
Pour en savoir plus sur le parrainage des prisonniers palestiniens, consulter le site de l'AFPS
La projection exceptionnelle du film palestino-israélien "5 caméras
brisées", de Emad Burnat et Guy Davidi, suivie d'un débat, a marqué la
rentrée associative d'Evry Palestine et son action en faveur de la
Résistance populaire.
Une centaine de personne a assisté à la projection de ce film exemplaire, dévoilant au fil des 5 caméras d'Emad, habitant du village de Bil'in en Cisjordanie, le parcours de la résistance palestinienne face au mur et à la colonisation israélienne. Taoufiq Tahani, Président de l'AFPS, et Saeed Amireh, membre du comité populaire du village de Ni'lin, ont ensuite apporté leurs éclairages sur la lutte non violente du peuple palestinien et ont répondu aux questions du public. C'est enfin sur la jolie place devant le cinéma qui s'est terminé ce temps fort, permettant à chacun d'échanger ses impressions, de signer des pétitions et de soutenir l'artisanat de Palestine, symbole d'une résistance sociale et culturelle vivante et forte.
Ce premier événement de l'année a été également l'occasion, pour Jacques Picard, membre d'Evry Palestine depuis plus de 20 ans, d'annoncer la création de l'association AFPS Corbeil-Essonnes L'Olivier, qui devient comme nous un groupe local de l'AFPS. Nous adressons tous nos vœux à Jacques et aux membres de L'Olivier, qui atteste d'une volonté d'engagement croissante de la population essonnoise en faveur de la Palestine.
Avec L'Olivier et RiSolidarité Palestine, nous sommes convenus de
coordonner nos actions et d'unir nos forces, en relation avec nos
partenaires du Collectif Palestine Evry Essonne, pour une action
toujours plus forte en soutien à la lutte des Palestiniens pour la
reconnaissance de leurs droits.
C'est au cœur d'un paysage à couper le souffle, au sommet d'une colline dominant toute la région, que cet événement historique a eu lieu.
Évacuée sur décision d'Ariel Sharon en 2005, en même
temps que les colonies de Gaza et deux autres colonies de Cisjordanie
toujours sous contrôle israélien, Homish et les quelques 2 000 fantômes
des colons qui l'habitaient, continuaient à hanter la vie de cette
petite bourgade du nord. Depuis cette date, les 45 familles
palestiniennes, à qui cette terre maintenue sous le joug de
l'occupation revenait de droit, n'étaient autorisées ni à s'y rendre ni
à y travailler.
Huit années et de multiples recours en justice ont été nécessaires pour arriver à cette victoire historique. Pour la première fois, le terrain d'une colonie entière est enfin restituée aux Palestiniens et la liesse qui les a uni a été à la hauteur de l'événement : discours, interviews, "débaptisation" de la colonie, dabké, chants, plantation d'oliviers... rien n'a manqué à ce moment d'émotion intense. Trois membres de l'AFPS, dont un membre d'Evry Palestine, en mission en Cisjordanie au même moment, ont eu la chance de participer à cette joie immense. Inoubliable traits de lumière et de couleurs dans la noirceur des temps qui courent...
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