Le piège de Huda

JEUDI 16 FEVRIER à 20 h
le CINE 220 (3, rue Anatole France à Brétigny-sur-Orge) présente
"LE PIEGE DE HUDA"
un thriller féministe signé Hany Abu Asad (réalisateur multi-primé de Paradise now et Omar).
Film suivi d’un débat animé par Abeer Hamad,
(ingénieur informatique et artiste militante franco-palestinienne, responsable de la troupe de musique vocale ALQUDS et de la troupe de dabke (danse traditionnelle) PALESTINE).

LE THEME :
Reem, une jeune mère mariée se rend au salon de coiffure de Huda à Bethléem, en Palestine. Après avoir mis Reem dans une situation déshonorante, Huda la fait chanter afin qu’elle donne des renseignements pour les services secrets israéliens, et ainsi trahir son peuple. Dans la nuit, Huda est arrêtée par Hasan, membre de la résistance… mettant en danger la vie de Reem et de sa famille.

CE QU’EN DIT LE REALISATEUR :
« Cette histoire est basée sur des faits réels mais les personnages sont fictifs. Il est arrivé que les services secrets utilisent des salons de
beauté pour droguer des femmes et les mettre dans des situations compromettantes, les poussant à collaborer. Ils choisissent des femmes
vulnérables dans la société arabe, qui ne peuvent obtenir de soutien ni de leur mari ni de leur famille ».
« Le film traite vraiment de la contradiction entre la trahison et la loyauté. En faisant ce film, j’ai vraiment compris que l’une ne peut exister
sans l’autre. Le bien n’a pas de sens sans le mal. Mais ils peuvent changer. Et ils ont un point de contact où ils deviennent presque identiques. J’ai
été fasciné par cette dynamique en écrivant le scénario. » (Hany Abu Asad)

CE QU’EN DIT LA PRESSE EN FRANCE...

“Parvient à concilier le cinéma de genre et l’analyse géopolitique acérée” (Télérama)

“Thriller politique porté par deux excellentes comédiennes” (Le JDD)

“Du cinéma politique, impitoyable et juste” (L’Obs)

“Judicieux [...] et des interprétations très justes” (Mediapart)

“Ce qui s’annonce comme un film d’espionnage tourne au plaidoyer féministe” (Le Monde)

"Bouleversant" (Politis)

“Haletant” (A voir – A lire)

“Cornélien, ce suspense tragique n’est ni manichéen ni complaisant” (J-F J., le Canard Enchaîné)

“Un thriller palpitant sur la trahison” (Critique Film)

ET AUX USA...

« "Huda’s Salon" déroule un argument simple et percutant : Prises entre des ennemis politiques unis dans leur misogynie, les femmes palestiniennes n’ont pas d’issue. » (Devika Girish, New York Times).

« "Huda’s Salon" est pétri par la politique des territoires occupés, mais d’une certaine manière, il ne ressemble pas à un film à thème. Lorsque Huda est à l’écran, interprétée avec une maîtrise sublime par Manal Awad, l’histoire ne parle que d’elle. » (Anthony Lane, The New Yorker).

« Dans "Huda’s Salon", le conflit israélo-palestinien ne détruit pas les villes, les bombes ne déchirent pas les chairs dans les rues ; la guerre est plutôt ressentie comme un bruit de fond sourd, une tendance paranoïaque à regarder par-dessus l’épaule, une ambiance angoissante. Les gens vaquent à leurs occupations, nourrissent leurs bébés ou vont chez le coiffeur, tout cela dans une peur constante de l’avenir » (Maria Capablanca, The Invention of Dreams).

« Le dialogue du début, très chaleureux, tourné en un impressionnant plan séquence, souligne les similitudes entre Reem et Huda, deux femmes déterminées aux convictions fermes." (Lovia Gyarkye, Hollywood Reporter)

« Le dernier film de Hany Abu-Assad est un thriller vif et efficace ». (Wendy Ide, Screendaily)

« Le nouveau film percutant de Hany Abu-Assad, "Huda’s Salon", une démonstration courageuse de l’oppression des genres, est construit comme un thriller à fleur de peau. » (Carlos Aguilar, The Playlist)

« Vive le thriller politique à vocation sociale ! Grâce au cinéaste Hany Abu-Assad, ce sous-genre longtemps négligé - dans lequel se sont illustrés à la perfection des réalisateurs comme Alfred Hitchcock, Alan J. Pakula ou Peter Weir - semble inopinément ressuscité avec son nouveau film "Huda’s Salon" » (Dan Mecca ,The Film Stage)