Témoignages et table ronde, actualités, exposition,
concert et repas palestinien.
Samedi 16 novembre 2024, à Evry-Courcouronnes
Rencontre-débat sur les Bédouins du Néguev et les Palestiniens de Cisjordanie
Jeudi 5 avril à 19h30, Paris 11ème
mardi 20 mars 2018
au CICP, 21ter rue Voltaire - 75011 Paris (métro Nation ou Rue des Boulets)
organisée par l’UJFP et modérée par Irène Steinert,
Avec :
Avner Ben Amos, membre du conseil d’administration du Negev Coexistence Forum for Civil Equality - Dukium, qui interviendra sur l’histoire et la situation des Arabes israéliens, et plus spécifiquement, des Bédouins qui habitent le Néguev, de 1948 à nos jours.
Aziz Abu Amdiam, militant pour les droits civils des Bédouins qui interviendra sur l’histoire de la résistance du village d’Al-Araqib , et son fils Said Abu Amdiam, qui parlera de sa vision des perspectives des jeunes.
Dima Al Arqan, diplomate au ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés qui interviendra sur la situation actuelle en Cisjordanie où la politique de colonisation et d’expropriation des terres et de l’eau et les arrestations quotidiennes des citoyens, même des jeunes et des enfants par l’occupant, l’État d’Israël, menacent le destin des Palestiniens.
Un petit rappel sur l’histoire du village d’Al-Araqib…
En 1947, le Néguev comptait 90.000 Bédouins, soit 99% de sa population. En 1948, la plupart se réfugient en Égypte et en Jordanie. Il ne restait que 11.000 Bédouins à l’intérieur des frontières d’Israël. À partir de 1951 l’État d’Israël entreprend une politique d’expropriation systématique de leur terre.
Aujourd’hui, les Bédouins palestiniens sont environ 200.000. Depuis la fin des années soixante l’État d’Israël, dans le cadre de la politique d’urbanisation du Néguev, transfère les Bédouins dans sept villes, dites de regroupement.
Pourtant, 90.000 Bédouins sont retournés dans leurs villages pour les défendre et y cultiver leurs terres.
Ces 36 villages non-reconnus par l’État manquent de toute infrastructure et ne sont raccordés ni à l’eau, ni à l’électricité.
Les titres de propriété ne sont pas reconnus par l’État d’Israël. Depuis les années 70, l’Administration des terres du domaine public (93% d’Israël) (devenue depuis "l’Autorité de la terre d’Israël") fait détruire par la “Police Verte” et le KKL-JNF à coups de bulldozers les constructions et les champs d’agriculture de ces villages.
Le 27 juillet 2010, Al-Araqib a été détruit totalement. Ensuite les habitants et des militants avaient reconstruit en partie ce village.
Depuis 2010, Al-Araqib a été démoli en février 2018 pour la 125e fois !
Au mois d’août 2017, la Cour de Beer-Sheva a statué que les résidents d’Al-Araqib devaient payer 81.887€ pour les démolitions effectuées par l’administration israélienne !!
Le 24 décembre 2017, le juge de la Cour de Beer-Sheva a condamné Sheikh Sayah à dix mois de prison pour le fait d’être retourné sur sa propre terre.
Soyons solidaires des Bédouins du Néguev et des Palestiniens de Cisjordanie et aidons-les !!