Ces articles font l’analyse des évènements en Palestine au cours de l’année 2022 et interrogent l’avenir pour les Palestiniens, pour la société israélienne et pour le Moyen Orient.
« Bilan de l’année 2022 : l’heure de vérité pour la Palestine »– 01/01/2023- Chronique de Palestine. Article de grande qualité qui analyse finement des évènements de 2022 vécus par les Palestiniens et leurs conséquences, par 3 jeunes journalistes palestiniens et étatsuniens. (…)
8 jours pour faire libérer Salah Hamouri !
Communiqué de presse
mardi 20 février 2018
Arrêté dans la nuit du 23 août 2017 à son domicile de Jérusalem-Est et retenu sans la moindre preuve en détention administrative pour 6 mois, sur ordre d’Avigdor Lieberman, figure de l’extrême-droite israélienne et ministre de la défense, Salah Hamouri est une victime d’un arbitraire absolu de l’Etat d’Israël. En s’attaquant à un avocat, membre de l’association humanitaire « Adameer », qui exerçait légitimement sa profession, Israël fait preuve d’une détermination à entraver les défenseurs du droit, qui luttent contre l’occupation.
Depuis 6 mois, des milliers de personnes de tous horizons ont tenu à exprimer leur soutien à la famille de Salah Hamouri.
Lors de soirées de soutien, à l’occasion de vœux lors d’assemblées délibérantes de plus de 50 collectivités territoriales, via des questions aux médias jusqu’au sein de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Plus de 1600 élu.e.s se sont engagé.e.s dont trois candidats à l’élection Présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Philippe Poutou. De nombreuses personnalités françaises et étrangères se sont jointes au mouvement telles que Noam Chomsky, Ken Loach, Angela Davis, Roger Waters, Brian Eno, Christiane Hessel, Vald, Ernest Pignon-Ernest, Michel Warschawsky, Ilan Pappé, Jean Ziegler, Abou Diaby, Robert Guediguian, Michael Mansfield QC ou Susan George.
Le Président français s’est lui aussi positionné contre la détention administrative illégale de Salah Hamouri et a demandé sa libération à Benjamin Netanyahou le 10 décembre dernier, sans résultat.
L’ordre de détention administrative porte les dates du 29 août au 28 février. Il est exclu que l’arbitraire se poursuive encore après cette date. Il nous reste donc aujourd’hui 8 jours pour réclamer plus fortement encore la libération de Salah Hamouri au plus tard le 28 février 2018 prochain.
Comme le déclarait Elsa Lefort, épouse de Salah et porte-parole du comité de soutien, lors de la "Nuit de la liberté" de vendredi 16 février : « Notre mobilisation doit s’accentuer pendant ces deux dernières semaines. Il est impensable que la diplomatie française n’obtienne pas la libération de notre concitoyen, comme elle a pu par le passé obtenir celle d’autres Français.e.s incarcéré.e.s arbitrairement de par le monde. Si sa détention était renouvelée ce serait dramatique pour Salah et ses proches, mais ce serait également un véritable affront fait à la France. »
Il en va de l’honneur de la diplomatie française, du respect des droits humains les plus élémentaires et du respect du droit international que notre pays doit défendre sans trembler.
Paris, mardi 20 février 2018